Illustration par l'intelligence artificielle

Un bilan sur les illustrations de texte

Lorsqu'on publie des textes que ce soit par l'intermédiaire d'un blog ou via un livre physique, il est pertinent d'illustrer ses textes par une image retranscrivant par son style et son imagerie le contenu du texte.

Avec la bonne illustration, le lecteur est tout de suite immergé dans votre texte. Loin de fixer son imaginaire, l'illustration lui donne le point de départ pour imaginer toute la scène décrite par votre texte.

Malheureusement, les rares illustrations que l'on rencontre alors, sont de simples photos de paysage, qui quoique rafraichissantes, ne servent pas la mise en valeur de votre texte. Seul les livres édités dans les grandes maisons d'édition ont alors le privilège d'avoir une illustration de qualité sur leur couverture.

La raison de cette désaffection des illustrations est double. Tout d'abord, il y a le ratio texte versus prix: une bonne illustration peut aller de 15€ jusqu'à 75€. La deuxième raison est que tout le monde n'a pas le temps et les compétences pour réaliser de belles illustrations.

L'émergence de l'intelligence artificielle

Nous vivons une époque formidable en terme de technologie, une technologie qui nous simplifie de plus en plus la vie. A L'Écritoire, utiliser cette technologie au service des ateliers d'écriture créative, c'est le coeur même de notre démarche.

L'intelligence artificielle, et plus particulierement les réseaux neuronaux, présentent des résultats de génération d'images bluffants. La machine est entrainée par des milliers d'images, puis génére des images à tâtons. Au bout d'un certain moment les images générées convergent vers une image parfaitement réaliste, que nous pouvons utiliser pour illustrer notre texte

Cas pratique

Prenons un auteur de poèmes que nous appelerons Victor. Il nous écrit un texte dédié à son père. Voici son texte accompagné de 3 illustrations que nous avons généré à partir de l'intelligence artificielle.

Après la bataille

Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d'une bataille,
Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit.
C'était un Espagnol de l'armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu'à moitié.
Et qui disait: " A boire! à boire par pitié ! "
Mon père, ému, tendit à son housard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit: "Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. "
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l'homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu'il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant: "Caramba! "
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
"Donne-lui tout de même à boire ", dit mon père.

Avec notre illustration, nous rendons le texte plus percutant. Le lecteur déduit tout de suite le contexte entourant le texte et se retrouve plongé dans cette atmosphère crépusculaire de bataille napoléonienne.